L’école buissonnière
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Hélicidés
Vers la liste des Familles de Mollusques (Mollusca) / Classe des Gastéropodes (Gastropoda)
Famille des Helicidés (Helicidae) :
Les plus grands escargots européens font partie de cette très vaste famille qui compte 90 genres.
Les coquilles de taille moyenne à grande (jusqu'à 50 mm) ont des colorations et formes
diverses et variées.
On ne trouve que rarement des soies sur leurs coquilles.
L'ouverture
peut avoir des formes différentes mais est généralement dépourvue de dentition.
L'ombilic
peut être soit ouvert largement, soit fermé.
Les parois sont épaisses et colorées.
On
note de grandes variations dans les dimensions, formes et colorations entre les différents
genres et parfois au sein d'une même espèce.
On les trouve de plus dans les habitats les plus divers ce qui a conduit à la subdivision en diverses Sous Familles.
Leur centre de propagation étant le Bassin méditerranéen, c'est là qu'on rencontre
le plus grand nombre d'espèces ainsi que dans les montagnes du Nord-
Les plus anciennes espèces de cette Famille vivent au Maroc et parfois jusqu'au Sud de l'Espagne.
Les nombreuses interventions humaines (création de voies de communication et déboisement) ont modifié le paysage et créé beaucoup d'habitats qui leur conviennent, de sorte que de nombreuses espèces ont étendu vers le Nord leur aire de répartition.
Enfin comme en attestent les fouilles archéologiques, ils sont appréciés des gastronomes depuis les Romains (pas si fous) et élevés ou collectés dans la nature à des fins culinaires.
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Vers la liste des Familles de Mollusques (Mollusca) / Classe des Gastéropodes (Gastropoda)
Ne pas confondre les espèces du genre Cepaea Le genre Cepeae compte 4 espèces que nous sommes susceptibles de rencontrer dans
notre région des Alpes- La plus grande espèce est : C. nemoralis : D : 15 à 25 mm (rarement 32 mm); H : 12 à 22 mm (rarement 28 mm). A comparer avec : C. hortensis : D : 16 à 22 mm, mais parfois 25 mm; H : 10 à 17 mm. Ils cohabitent souvent dans les haies, bois et jardins, également en montagne où ils atteignent tous deux les 2000 m. dans les Alpes et jusqu'à 1800 m. dans les Pyrénées pour C. nemoralis. C. hortensis se trouve généralement à des endroits plus froids et humides que C. nemoralis. Quelques différences entre ces 2 espèces : - La couleur de base est variable, différents tons de jaune et de rouge avec des bandes normalement brun foncé dans différentes combinaisons, 4ème et 5ème bandes généralement plus larges. Parfois les bandes sont absentes. - La couleur de base est jaune en particulier chez les spécimens à bandes qui sont très variables, souvent confondues, rarement totalement absentes. La 4ème bande est généralement plus large. Jusque là, tout serait merveilleusement facile... MAIS, il arrive cependant que le labre de C. némoralis soit blanc ou faiblement coloré... Dans ce cas, une dissection s'impose pour examiner les appareils génitaux et notamment les dards d'amour qui sont très différents chez ces deux espèces. Là, entre en lice un troisième larron : C. sylvatica : D : 18 à 25 mm; H : 12 à 20 mm. C. sylvatica a un labre fin et coupant (et pas élargi), la lèvre est blanche, le bord columnellaire est réfléchi et comporte une tache brune et une callosité fine, coupante et blanche. L'ombilic est toujours complètement recouvert. Contrairement aux deux espèces précédentes, cette espèce est toujours rayée (5 bandes typiques : les 3 inférieures souvent très marquées, les 2 supérieures se décomposant presque toujours en taches). Fréquente lui aussi les forêts de montagne entre 500 et 2400 m. d'altitude dans les Alpes. Le quatrième larron... C. vindobonensis : D : 20 à 25 mm; H : 17 à 21 mm. C. vindobonensis a une ouverture assez oblique et légèrement étirée vers le bas, le labre est élargi et comporte une lèvre. Cette espèce est aussi toujours rayée, couleur de base blanchâtre, jaune blanc à jaune gris clair. La 1ère et la 2ème bande sont généralement étroites et brun clair. Les 3ème, 4ème et 5ème bandes sont généralement plus larges, brun foncé à brun noir. La 5ème bande est la plus large. La rayure entre la première bande et la suture est généralement blanche. Les tours d'accroissement de cette espèce sont plus bombés que chez les trois espèces précédentes : C. nemoralis de 4,5 à 5,5 tours. C. hortensis de 5 à 5,5 tours. C. sylvatica de 5 à 6 tours. C. vindobonensis de 5 à 5,5 tours. C. vindobonensis fréquente les vignobles, carrières, digues et se trouve en montagne sur les versants Sud calcaires jusqu'à 1500 m. dans les Alpes. Répartition géographique : C. nemoralis : Espèce très répandue en Europe de l'Ouest, uniquement sur la côte en Scandinavie, côte Baltique jusqu'en Lituanie et en Lettonie. En Europe Centrale, jusqu'à l'Ouest de la Hongrie, en Allemagne et au Nord de la Bohême, sur la péninsule Balkanique jusqu'en Bosnie. C. hortensis : Europe de l'Ouest, îles Britanniques, Sud de la Scandinavie, Alpes, Europe Centrale, pays de la Baltique et une partie de l'Ouest des Carpates. C. sylvatica : Ouest des Alpes, France du Sud, Italie du Nord, Suisse, Allemagne. C. vindobonensis : Carpates, Sud de l'ex- Petit lexique : Il est impossible de décrire des animaux ou végétaux sans employer un minimum de termes techniques ... Labre : paroi libre à l'extérieur du tour. Labre réfléchi : recourbé sur le côté et l'arrière. Bord columnellaire : bord accolé à la columnelle qui est la paroi du côté de la spire; si elles sont serrées étroitement, elles forment la columnelle; si elles sont plus espacées, elles forment un espace en entonnoir appelé ombilic. |